Pejan
Un rêve de gosse
Depuis gamin, je ressens une envie d’évasion. Les romans d’aventure et les récits de voyage ont façonné ma façon d’envisager le voyage. Au fil des lectures, j’ai pu mettre des mots sur cette envie d’ailleurs, sur cette soif de découverte et de liberté mêlée au désir de ne pas prendre la vie trop au sérieux.
J’ai eu la chance de pouvoir faire une partie de mes études à l’étranger, et mon Master en poche, je n’aspirais qu’à une chose : partir. J’ai pris la route jusqu’en ex-Yougoslavie, à pied et en stop, un voyage au jour le jour, sans itinéraire, sans horaire et presque sans un sou en poche. Pendant ces quelques mois, J’ai ressenti la liberté de me laisser dériver, le frisson de l’inconnu, la chaleur des rencontres, la sensation de vie intense que procure une aventure sans confort, mais surtout sans contraintes. Aujourd’hui, je comprends que cette première expérience de la liberté a posé les fondements de mon approche du voyage.
4 années d’aventure à vélo
De retour de mon aventure dans les Balkans, je me suis installé à Dublin, en Irlande, pour quelques années. Responsable d’un projet en informatique, j’ai patiemment dévoré des récits de voyage et acquis la certitude que je souhaitais faire de ma vie une aventure.
Il m’a fallu quelques années pour tout plaquer. Un moment d’hésitation entre partir à pied, en stop ou à vélo, et finalement j’ai opté pour le vélo. J’ai imaginé la liberté de sortir des sentiers battus et le plaisir simple de passer des journées le nez au vent !
Quatre années durant, j’ai sillonné à vélo l’Europe de l’est, le Moyen-Orient et l’Asie. Un voyage que j’ai vécu comme douce dérive pour ralentir, réapprendre à regarder, me reconnecter au vivant, comprendre et ressentir les mouvements d’un monde en changement.
Photographier le monde
J’étais déjà passionné de photographie depuis de nombreuses années, mais sur la route, la photographie s’est naturellement imposée à moi comme un outil de transmission, un moyen de témoigner de la beauté du monde, de retranscrire l’intensité d’une rencontre, la profondeur d’un regard, une façon de partager et raconter le monde à ma façon…
Mon amour pour la beauté et le vivant m’a conduit à la photographie, et en retour, la photographie m’a rendu plus attentif au monde.
De Brave Lemming à Pejan
Certains d’entre vous me connaissent via mon ancien site bravelemming.com. Le projet initial de bravelemming.com était de partager les récits de mes aventures à vélo, mais au fil des années j’ai un peu mis de côté l’écriture au profit de la photo. L’aventure tient toujours une place de choix dans ma vie, mais j’ai décidé d’axer mon nouveau site sur mon travail photographique et vidéo.
Pourquoi Pejan.art?
Pejan est un pseudonyme fortement connecté à mon identité de voyageur. En plus d’être l’anagramme des premières lettre de mon prénom, il y a dans ces cinq lettres la réunion du Moyen-Orient et du monde Slave. En effet, Pejan se prononce « Pe-Yann » comme en tchèque où le « j » se prononce comme le « y » de « Yes ». De plus c’est un prénom qui existe chez les Kurdes, peuple qui incarne à mes yeux des valeurs qui me sont très chères, le courage, la générosité, ainsi que la détermination à vivre libre.